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    Un patrimoine à découvrir

    Le Vieux-Pont

    Le Vieux-Pont fut, comme le souligne Edouard Fosse, historien de la Ville, détruit par le génie français en 1940 pour couper l'avance de l'armée allemande. Il ne reste du Vieux-Pont que quelques arches côté Limay


    Le Château des Célestins

    Château des CélestinsLe Château se dresse à la droite duquel s'élevait la chapelle Sainte Christine, reliée au Château par un cloître. Des parties importantes du Château ont été classées en 1970 par le ministère des affaires culturelles. Il s'agit des façades, des toitures du bâtiment principal, des trois pièces décorées du rez-de-chaussée de style empire: hall d'entrée, salle à manger et salon. Situé au pied de la forêt Saint-Sauveur (ex ermitage Saint-Saveur), le Château des Célestins domine la Ville sur son versant Nord. On peut l'apercevoir de l'A13.
    Le Château des Moussets fut quant à lui, construit au XVIIème siècle.

    Le monastère des Célestins

    Ordre d'ermites créé par Célestin, fut fondé par Charles V en 1376, puis démoli à la Révolution. Il ne reste plus que les grottes.
    Le territoire de Limay comptait également un couvent : le couvent des Capucins. C'est aujourd'hui une vieille bâtisse.

    L'église Saint-Aubin

    Église de style roman construit vers 1150 en pierre de meulière. Elle fut agrandie au XVIème siècle de quatre travées. Le clocher est muni d'une flèche de pierre de 41 m de haut qui fut restaurée en 1906. Cette église révèle encore aujourd'hui ses secrets et ses chefs-d'œuvre. Ainsi a-t-on pu y découvrir récemment une toile d'un maître hollandais du 16e et une pierre hébraïque datant de plus mille cinq cents ans.

    Église de Saint-Aubin

    Le calvaire a son inscription en hommage aux morts

    Le calvaire a été réinstallé en 2010 par la municipalité à l'intersection du boulevard A. Briand et de l'avenue Ed. Fosse. Il appartenait à la famille Lefébure. Pour rappeler son histoire, la municipalité a fait apposer au pied du monument une plaque rappelant : «Été 1944. A tous les habitants du canton tombés lors des violents combats sur le secteur de Limay».

    Pour la petite histoire qui n'est pas sans lien avec la Grande et notamment la Seconde Guerre mondiale, rappelons que c'est en 1948 que la grand-mère de M.François Lefébure a fait réaliser et ériger ce calvaire sur les terres des Célestins, «à un emplacement visible où convergeaient les routes desservant le Vexin depuis Limay».

    La suite de cette histoire nous est racontée par M.François Lefébure lui-même : «Très pénétrée par la foi chrétienne, ma grand-mère voulait témoigner de la protection Divine qui - selon elle - avait permis d'éviter des massacres de population que les divisions allemandes stationnées alentour (dont une S.S.) auraient pu perpétrer.

    En même temps, ce monument se devait d'être à la mémoire des nombreux habitants du canton tombés lors des contre-offensives allemandes sur Drocourt, Fontenay-Saint-Père, Guitrancourt, Follainville et Limay en cette fin d'été 1944».

    Lors de l'urbanisation des Hauts de Limay, le calvaire est tout naturellement intégré dans le domaine public. «Et c'est à l'occasion du réaménagement du carrefour, raconte M.Lefébure, que la mairie a su prendre en compte ce symbole d'un moment fort de la vie des Limayens, en le réimplantant à sa place d'origine et en le remettant en valeur. Qu'il reste longtemps le témoin d'une tranche de vie intense et pas si lointaine des âmes de Limay».

    *Le nom de Lefébure est très connu à Limay. C'est une famille qui a marqué la vie locale. Elle fut longtemps propriétaire du Château des Célestins. Château qui fut construit sur les ruines d'un ancien monastère édifié au XIVe siècle, et détruit au XVIIIe siècle. C'est sur ses fondations que le Château fut ensuite construit au début du XIXe siècle et racheté par la famille Lefébure.